Publié le : 27 juillet 20203 mins de lecture

Depuis près de 200 ans, les chercheurs essayaient de comprendre pourquoi le jaune utilisé par Van Gogh, ainsi que d’autres artistes de la fin du 19ème siècle s’assombrissait avec le temps.

Il était connu que le jaune de chrome s’assombrissait avec le temps, mais la vitesse d’assombrissement variait d’un tableau à l’autre. Enigme résolu par une équipe de chercheurs européens.

Le thème de l’eau

Cette exposition décline, d’une part, la représentation de l’eau dans l’œuvre du peintre et aborde les raisons pour lesquelles Matisse perçoit la mer, l’eau et le ciel comme des horizons de lumière et de création sans fin. Elle s’attache, d’autre part, au caractère particulier de son art à créer une ligne qui se rapproche d’une forme de dissolution du trait dans l’espace graphique. De même, le tableau peut aboutir, par la disposition des plans et des couleurs, à une fluidité de l’espace pictural. Dans l’histoire de l’art comme dans l’œuvre de Matisse, le thème de l’eau revêt plusieurs interprétations, notamment poétique. Le caractère fluide de la ligne, sa dissolution sur le blanc du papier peut prendre chez Matisse des dimensions symboliques, comme les traits d’un regard ou l’expression donnée à la rêverie des figures endormies.

La collection permanente

Présentée dans les salles de la Villa des Arènes, demeure gênoise du XVIIe siècle qui abrite le musée Matisse depuis 1963, la collection permanente du musée compte aujourd’hui 68 peintures et gouaches découpées, 236 dessins, 218 gravures, 57 sculptures, soit la quasi-totalité de l’oeuvre sculpté, 14 livres illustrés et aussi 95 photographies, 187 objets ayant appartenu au peintre, que complètent sérigraphies, tapisseries, céramiques, vitraux et documents. L’intérêt de cette collection réside dans la présentation de l’évolution artistique de Matisse, ses avancées et ses recherches dans le domaine de la couleur et du graphisme, des premiers tableaux de 1890 aux gouaches découpées de la fin de sa vie.